Après son diplôme à Sciences Po Paris, Caroline Loze choisit de se perdre sur les chemins de traverse. Elle se forme alors au théâtre et découvre par la même occasion que sous sa tête, elle a un corps. Qui peut danser, sauter, chuter ou trembler. Les mots sortent des livres pour s’incarner en chair et en souffle, et habiter l’espace. Sa rencontre avec le clown est déterminante et lui ouvre un endroit d’expression à la frontière du théâtre et du cirque, du corps et du verbe, du tragique et du comique. En 2022, elle intègre le LABO de la Maison du Conte et revient à la source des récits qui font humanité. Son geste d’écriture y trouve de quoi épaissir sa dimension symbolique et sa matière archaïque. Il dessine les contours d’une cosmogonie où douceur et cruauté, sublime et monstruosité travaillent ensemble.

Caroline Loze développe, au sein de diverses compagnies, une poésie incarnée qui questionne l’humain, son rapport au monde et à l’autre. Elle prête également son regard pour la mise en scène, la dramaturgie et/ou la direction d’acteur.ice. Attachée à l’idée que tout le monde a droit à l’art (droit de voir et d’écouter, droit de jouer et de dire), elle travaille avec des publics non-professionnels qu’elle met en scène dans des créations partagées. Dans le cadre du dispositif compagnonnage plateau DGCA, Caroline Loze intervient en tant que dramaturge clownesque sur la création les Cosmics, et Annabelle Sergent l’accompagne dans son projet Ursa Major.