Camille Rousseau

L’aventure familiale trimbale Camille Rousseau dès sa tendre enfance et en toutes saisons dans des camps pour jeunes, formations, stages façonnés par les valeurs et expériences d’une éducation populaire conduite par des artistes engagés.

Bien que très attirée par la psychologie et la poésie, elle fuit la fac pour goûter aux planches en participant aux balbutiements de la toute jeune association étudiante Les Tréteaux de l’Université, ce jusque sur la place du Palais des Papes.

C’est au sein de formations professionnelles (y compris deux années en classe d’art dramatique au conservatoire d’Angers-direction Yannick Renaud) et d’une mission forte de médiation par les pratiques artistiques et culturelles dans un quartier angevin qu’elle construit son identité professionnelle et développe les compétences requises pour accompagner des artistes (production, diffusion, résidence) et des publics (mise en œuvre de projets artistiques de proximité, développement de partenariat avec des compagnies et le CDN angevins).

En 2006, Jean-Paul Davois complète son équipe de la jeune maison de production lyrique Angers Nantes Opéra. Elle devient le bras armé[1] d’une action culturelle régionale exigeante et créative conduite par Dominique Prime.

Elle choisit l’Observatoire des Politiques culturelles pour y passer un Master Direction de projets culturels qu’elle valide par deux travaux (une analyse d’action publique Le spectacle jeune public au service d’un territoire et un mémoire Éducation socioculturelle en lycée agricole, « super-position » et tensions à l’œuvre).

Après 17 années de mission de service public, elle s’engage dans la belle aventure de la compagnie LOBA en rejoignant Annabelle Sergent pour un compagnonnage plus que jamais artistique et culturel.

[1] Moyen par lequel on peut faire avancer concrètement des valeurs ou faire valoir un idéal ou un art.