Waynak

création 24 mars 2018

CDN La Comédie avec Nova Villa,
dans le cadre du festival
Méli’Môme (Reims – 51)

premier volet du diptyque
« À quoi rêvent les enfants en temps de guerre ? »

tout public, à partir de 10 ans

Waynak – t’es où ? en arabe – six lettres sur la route de l’exil.

Lili et Naji, deux adolescents que tout sépare, se retrouvent dans un lieu au bord du monde.
Elle est née sur le sol français, lui sur un sol en guerre. Ils se toisent, se cherchent, se calculent.
Dans ce temps suspendu de la rencontre, la mémoire de Naji resurgit par fragments, bousculant Lili sur sa vision du monde, l’éveillant à la réalité de la guerre jusqu’alors lointaine.

À travers la confrontation des deux adolescents, Waynak aborde les conflits qui secouent le monde, et questionne également notre regard occidental.

Si Waynak évoque l’absurdité du monde vue par la jeunesse, il parle aussi des liens indestructibles qui se tissent lorsque l’on se reconnaît dans l’Autre.

Avec cette pièce co-écrite avec Catherine Verlaguet et inspirée de paroles d’enfants d’ici et de là-bas, Annabelle Sergent souhaite toucher du doigt notre monde qui n’en finit pas de muter.

Affiche Waynak © Philippe Leduc - Lucie Lom
Infos Techniques

Jauge tout public : 250 / Jauge scolaire : 220
Plateau (Dimensions idéales) : Ouverture 10m / Profondeur 10m / Hauteur sous perche 7m

Distribution

Co-écriture
Catherine Verlaguet & Annabelle Sergent [texte publié aux Editions Lansman]
Mise en scène
Annabelle Sergent assistée d’Hélène Gay
Interprétation
Laure Catherin & Benoît Seguin
Scénographie & vidéo
Olivier Clausse
Création lumière Erwan Tassel
Création sonore
Oolithe [Régis Raimbault – Jeannick Launay]
Création costume
Thérèse Angebault

Productions

Production : Compagnie LOBA

Coproductions / Accueils en résidence / Préachats : CDN La Comédie, Reims (51) / Association Nova Villa, Reims (51) / Le Grand Bleu, Lille (59) / Le THV, Saint-Barthélemy-d’Anjou (49) / Le Cargo, Segré (49) / Le Carroi, la Flèche (72) / L’Entracte, Sablé-sur-Sarthe (72) / Scènes de Pays – Mauges Communauté –  Scène conventionnée d’intérêt national « art en territoire » – Beaupréau (49)

Accueils en résidence / Préachats : Le Quai CDN, Angers Pays de la Loire (49)

Avec le soutien de l’État – Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des Pays de la Loire (conventionnement et compagnonnage auteur) / La Région des Pays de la Loire / La Ville d’Angers / La Ville de Reims / Anjou Bleu – Pays Segréen, dans le cadre du CLEA (Contrat Local d’Education Artistique), en partenariat étroit avec le Conseil Départemental de Maine-et-Loire, la DRAC des Pays de la Loire, les Communautés de Communes, la DSDEN de Maine-et-Loire et Le Cargo, Segré (49) / Dispositif d’insertion de l’ESAD du Théâtre National de Bretagne

Partenaires en préachats : Le Kiosque, Mayenne (53) / Festival d’Anjou, en Maine-et-Loire (49) / Espace Lino Ventura, Garges-les-Gonesse (95) / La Maison des Cultures et des Loisirs, Gauchy (02)

Pour les saisons 2017/2018 et 2018/2019, Waynak a reçu le soutien du Réseau « Voisinages » (Dispositif soutenu par la Région des Pays de la Loire pour encourager la diffusion des équipes artistiques).

Voisinages

Remerciements à Anne Halin, Émilie Marchal et Nadia Bougrine.

 

Relations Presse : Catherine Guizard – La Strada et cies
06 60 43 21 13 / 01 48 40 97 88 – lastrada.cguizard@gmail.com

Presse

Dans une mise en scène d’Annabelle Sergent, ce spectacle riche et passionnant, est une grande réussite. Fin et sensible, il touche les spectateurs de tous âges. Il aborde avec intelligence et délicatesse le difficile sujet de la guerre, de l’exil et de l’accueil des réfugiés, trop souvent rebattu. Il ose parler sans manichéisme des préjugés et des sentiments, parfois négatifs, que cela génère. Et cela sonne juste et vivant.

Le Télégramme (mars 2019)

 

On aime beaucoup le travail d’Annabelle Sergent. Sa trilogie autour des contes et mythes de l’enfance – « Bottes de prince et bigoudis » (2006), « P.P. les p’tits cailloux » (2010) et « Le Roi des rats » (2015) – mêle avec bonheur intelligence du propos, justesse de jeu et humour propre à capter l’attention des plus jeunes. On aime et à voir l’affluence lors de la présentation d’une étape de travail, le 2 novembre dernier au THV, nous ne sommes pas les seuls. Annabelle Sergent et son équipe, dont Hélène Gay, assistante à la mise en scène, y évoquaient la genèse et les premiers développements de « Waynak » (t’es où en arabe).
Lelian – Le Courrier de l’Ouest (novembre 2017)

Le 1er juin dernier, Annabelle Sergent et Catherine Verlaguet ont présenté les prémices de Waynak, texte qu’elles ont écrit en travaillant avec une classe de collégiens « primo-arrivants », associés à cette journée. Une journée traversée d’un sentiment de fraternité. Les deux autrices ont travaillé avec les adolescents sur leur langue maternelle, « une langue chargée d’affects, d’émotion et de non-dits qui font identité ». Avec l’aide de Google Translate, ils ont parlé et pensé dans leur langue d’origine, la langue française se situant pour eux dans un rapport utilitaire. Les deux autrices ont réussi à répondre à cette question initiale d’Annabelle : « Comment on peut parler ensemble – au-delà de communiquer – quand on ne parle pas la même langue ? ».
Joël Simon – Le Piccolo (octobre 2017)

Quand les mots d’enfants se posent sur les maux des grands, c’est tout un monde qui s’ouvre. Un monde, haut comme trois pommes, fait de magie, de naïveté touchante, de rêves et d’espoir. Un monde à explorer. D’urgence.
Jean-Philippe Nicoleau – Ouest France (mars 2017)

Et si on parlait de guerre ? De l’exil ? Des migrants qui arrivent chez nous ? Et si l’on se disait ce qu’on en pense ? Ce questionnement, la Compagnie LOBA a décidé d’en faire un sujet de spectacle tout public. Sans tabous. « Waynak » – « T’es où ? » en arabe – verra le jour en mars 2018. Plutôt que d’imaginer ce que se diraient des enfants, Catherine Verlaguet et Annabelle Sergent, co-auteures, ont privilégié la justesse du propos. Elles sont allées s’inspirer à la source, en immersion auprès du jeune public.
Marie-Hélène Moron – Le Courrier de l’Ouest (mars 2017)