Shell Shock

création novembre 2019

second volet du diptyque
« À quoi rêvent les enfants en temps de guerre ? »

tout public, à partir de 14 ans

Shell Shock

Partir sur les traces d’une femme grand reporter…

Telle une messagère, un « Hermès », Rebecca opère l’incessant mouvement de balancier entre ici et là-bas.

Au milieu du chaos, un matin, Rebecca choisit de photographier autre chose que les affrontements entre l’armée Irakienne et l’armée Américaine. Elle se laisse séduire par une petite fille, Hayat, qui rôde depuis son arrivée autour de l’hôtel et accepte de la photographier et de la filmer devant l’hôtel qui abrite les journalistes. Mais ce jour-là tout bascule…

À quoi répond sa nécessité de se confronter au chaos du monde ?

Comment revient-on vivante de ces confrontations avec la mort ?

Comment peut-on retrouver une vie quotidienne alors que la guerre, ses bruits et ses odeurs reviennent par éclat mémoriel ?

Comment trouver la force de continuer à faire son travail quand on devient une cible ?

Pour le second volet de son diptyque sur l’enfance dans les conflits, Annabelle Sergent confie à Magali Mougel le soin d’écrire un long poème polyphonique qui nous plonge dans une nuit crépusculaire au cours de laquelle Rebecca va affronter ses fantômes. Ce récit est « d’abord une prise d’assaut du réel par la poésie », un combat entre les mots et les images

 

Infos Techniques

 

Distribution (version au plateau)

Conception Annabelle Sergent

Écriture Magali Mougel – Texte publié aux Editions Espaces 34 ( novembre 2019)

Mise en scène Hélène Gay

Interprétation Annabelle Sergent et Christophe Gravouil

Voix OFF Mia Longelin et Aya Snoussi

Création lumière François Poppe

Création sonore Oolithe [Régis Raimbault et Jeannick Launay]

Création vidéo Albert

Couturière Gwenaëlle Jamet

Régie générale Régis Raimbault

Construction du décor Atelier du Grand T, théâtre de Loire-Atlantique

 Productions

Production : Compagnie LOBA

Coproductions / Accueils en résidence / Préachats : Le Grand R, Scène nationale – La Roche-sur-Yon (85) / Le Tangram, Scène nationale – Évreux-Louviers (27) / Le THV – Saint-Barthélemy-d’Anjou (49) (Artiste associée de 2019 à 2022) / La Ville de Bayeux – Bayeux (14) / L’Association Nova Villa – Reims (51) / La Maison du Conte – Chevilly-Larue (94) / Le Théâtre Chevilly-Larue André Malraux/ Scènes de Pays dans les Mauges, Scène conventionnée « Artistes en Territoire » – Beaupréau-en-Mauges (49)

Préachats : Le Sablier – Ifs (14) / Le Lieu Unique, Scène nationale – Nantes (44) / L’ECAM – Le Kremlin Bicêtre (94)

Avec le soutien de l’État – Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des Pays de la Loire, la Région des Pays de la Loire, le Département de Maine-et-Loire, le Département du Val-de-Marne et le Fonds SACD Théâtre.

Le texte Shell Shock est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques Artcena (2019).

Le texte est publié aux Editions Espaces 34.

Remerciements à L’Association Migrants Solidarité Choletaise

        
Relations Presse : Catherine Guizard – La Strada et cies
06 60 43 21 13 / 01 48 40 97 88 – lastrada.cguizard@gmail.com

PRESSE

Un décor à minima, un personnage, incarné par Annabelle Sergent, mince, fragile, mais si forte, de la lumière, parfois quelques coups de téléphone en voix off. Rien ou si peu. Mais une nudité spectaculaire. Le trauma au plus près, comme une voix intérieure. Et dans la salle du théâtre de Bayeux ce soir-là, un silence absolu avec, à la fin du spectacle, cette muette sidération qui marque la communion avec ce voyage au cœur du texte.
Jean-Paul Mari – Grands reporters (janvier 2020)

Après « Waynak » et la question de l’exil, « Shell Shock » – « choc de l’obus », référence aux traumatismes de soldats de la Première Guerre mondiale – s’interroge sur les enjeux de la gurre, et le regard du monde occidental sur ce qui se passe à des milliers de kilomètres. « Je me sens plus léigitme de me mettre à la place d’un journaliste qui a eu la même enfance que moi qu’à la place d’une petite fille qui grandit en Irak, pose Magali Mougel. Ceux qui en sont le plus proche, et dont on peut se penser le plus proche, ce sont les correspondants de guerre. »
Alexandre Blaise – Courrier de l’Ouest (octobre 2019)